CinéStation w/ Festival Côté Court + DJ set
Depuis 25 ans, Côté court est le festival dédié aux formes courtes qui repère les cinéastes et artistes d’aujourd’hui et de demain.
Côté court, c’est 10 jours de cinéma, d’art vidéo, de performances, de live, de rencontres et de journées professionnelles. Depuis 1992, Côté court c’est une programmation riche, une envie de montrer, de partager et de vivre pleinement.
Pour cette soirée, Côté court a sélectionné 4 épisodes de la collection « Histoires de… »
Babx, Barbara Carlotti, Rodolphe Burger, Izia.
• Histoire de Babx, Fréderique Devillez, 2016
Fils de musiciens, David Babin, alias Babx, apprend le piano à l’âge de 5 ans. Il écrit et monte son premier spectacle à 17 ans et commence à écrire ses chansons au début des années 2000. Ces 15 dernières années, Babx a travaillé pour lui (trois albums) et les autres : arrangeur de Camelia Jordana, complice de Thomas de Pourquery et Jeanne Added, des tournées au États-Unis… L’artiste enchaîne les projets audacieux et variés (comme ce disque en forme d’hommage à ses poètes préférés ou ce spectacle de danse dont il a composé la musique), les succès critiques et les prix, s’imposant comme un song writer à la française sur qui il faut désormais compter.
• Histoire de Barbara Carlotti, Bettina Armandi-Maillard, 2016
Barbara Carlotti incarne depuis plus d’une quinzaine d’années la nouvelle vague de la chanson française, soutenue par des artistes comme Bertrand Burgalat ou Michel Delpech. Pour la rentrée d »Histoires de… », elle retrouve son complice Philippe Katerine, sous l’objectif de Bettina Armandi-Maillard. Barbara est un ange envoyé sur terre. Sa mission : faire perdurer les émotions humaines. Et pour commencer, elle doit se charger en particulier des coeurs amoureux… Heureusement, elle n’est pas seule, et peut compter sur son ami Philippe pour y parvenir.
• Histoire de Rodolphe Burger, Yvan Schreck, 2016
Optimiste ténébreux, Rodolphe Burger compose depuis 30 ans un rock puissant sans jamais renier des influences variées.
Philosophe de formation et fan invétéré du Velvet Underground et de Jimi Hendrix, l’Alsacien Rodophe Burger est l’un des architectes incontournables d’un rock français renouvelé et ouvert, dans la lignée d’Alain Bashung et Jacques Higelin.
Enfant des terres d’Alsace, où ses parents tenaient une scierie, Rodolphe Burger a grandi à Sainte-Marie-aux-Mines, où il a d’ailleurs fondé le festival « C’est dans la Vallée ». Passé par la fac de philo, le jeune Rodolphe se dirige un temps vers l’enseignement, avant de bifurquer au milieu des années 1980 vers le rock en intégrant le groupe strasbourgeois Dernière Bande ( qui servira de nom au label de Burger créé en 2002) qui deviendra l’emblématique Kat Onoma en 1986.
• Histoire de Izia, Fred Poulet, 2016, Fréderique Devillez, 2016
Chanteuse rock à l’énergie sans faille, Izia revisite ses premiers succès, extraits des albums « Izia » (2009) et « So Much trouble » (2011) devant la caméra de Fred Poulet, auteur entre autres d’un documentaire sur le footballeur Vikash Dhorasoo. Ici, découvrez la chanteuse dans un décor de western !
Fille d’un monument de la chanson française, Jacques Higelin, et d’une danseuse, Aziza Zakine, la jeune Izia est biberonnée au rock et bercée par les chansons du paternel. Petite, elle pousse la chansonnette à ses côtés et à 12 ans, elle prête déjà sa voix en duo avec lui sur un disque hommage à Boby Lapointe. Quatre ans plus tard, elle se produit au prestigieux Printemps de Bourges et en première partie d’Iggy Pop. C’est à ce moment-là qu’elle entame réellement sa carrière, composant d’abord en anglais. Remarquée pour son énergie à couper le souffle et son timbre évoquant Janis Joplin, elle enregistre un premier album, « Izia », en 2009 et remporte l’année suivante deux Victoires de la musique (Album rock et Révélation de l’année). Après un deuxième album en 2011, « So Much trouble », et un passage au cinéma – elle décroche d’ailleurs le César du Meilleur espoir féminin pour « Mauvaise Fille » de Patrick Mille, elle sort en 2015 son troisième opus, « La Vague », où cette fois-ci la langue de Molière remplace celle de Shakespeare.